"Tous les grands faits et les grands personnages de l'Histoire adviennent pour ainsi dire deux fois, la première fois comme tragédie, la seconde comme farce."
Ce précepte de Marx se vérifie-t-il également pour l'histoire de l'architecture ?
De fait, il n'est pas rare, de voir des architectures (souvent temporaires) reyclant, avec une pointe de dérision, les signes glorieux de leurs aînés.
De fait, il n'est pas rare, de voir des architectures (souvent temporaires) reyclant, avec une pointe de dérision, les signes glorieux de leurs aînés.
Exemples récents:
Vienne 1898 : Pavillon de la Sécession - Joseph Maria Olbricht architecte. Fresques intérieures (Frises Beethoven) de Gustav Klimt. Au fronton: "A chaque époque son art, à l'art sa liberté". Gesamtkunstwerk ou l'art comme religion.
Vienne 2008 : Installation temporaire sur le Burgtheater pour l'Euro. Théâtre vide dedans, plein devant. Au fronton: "A chaque compèt', son écran plat". Ou le foot comme religion. (photo via).
Tentons donc l'acclimatation du précepte marxien.
"Tous les grands faits de l'architecture adviennent pour ainsi dire deux fois, la première fois comme chef d'oeuvre, la seconde comme parodie".
1 commentaire:
Beau parallèle. C’est la nostalgie d’une époque qui est peut être la raison de ces parodies?
(Merci pour les commentaires sur mon blog, je n'hésiterai pas d'en faire autant par ici)
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