mardi 13 janvier 2009

Retour vers le futur


- Monsieur Parvulesco, quelle est votre plus grande ambition dans la vie ?
- Devenir immortel... et mourir.
(Jean Seberg et Jean-Pierre Melville dans A bout de souffle - Jean-Luc Godard 1959)

- Monsieur Berri, quelle est votre plus grande ambition dans la vie ?
- Ressusciter la VHS... et mourir.

Jusqu'au bout, le tycoon sera resté un homme des années 80.

Sinon, la CCGCS (confédération des critiques grincheux crachant dans la soupe) vous recommande ce lien

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Très bien ce lien grincheux. J'étais en train de me tâter pour un billet dans ce sens.

Anonyme a dit…

Ah merci! ça change un peu de l'unanimité suspecte autour du bonhomme.
Qu'on lui rende hommage, pourquoi pas (pour ma part, ça serait plutôt le producteur de Demy, Pialat et Rozier)mais que Libé lui dédie une couverture, c'est un peu trop!

régis turner a dit…

J'adore ce passage d' A Bout De Souffle résumant tout à fait le projet des artistes par leurs oeuvres.

(ah, merci, c'était utile de dire ça, tiens)

Joachim a dit…

Moi aussi, je crois que c'est mon moment préféré du film et sans doute l'une des meilleurs séquences que Godard ait tourné. Je ne sais pas s'il utilisait déjà sa technique du "cut-up", c'est-à-dire si les réponses de Melville sont des citations (comme le sont les réponses de Lemmy Caution à la machine dans Alphaville) ou s'il les a écrites. Toujours est-il qu'il y a là plus d'un aphorisme grave et malicieux à la fois, qui vous hante pendant longtemps encore.