Alors qu'avec Armel, nous essayons ensemble d'écrire un scénario, il me montre, durant une séance de travail, sa collection de "Skype monsters", captures d'écran des ratés de webcam qui génèrent de nouveaux portraits instantanés et diffractés:
On peut déjà se demander si le "pixellisme" ne rejoint pas le cubisme (au-dessus "Skype Monster", en-dessous Portait d'Ambroise Vollard - Pablo Picasso 1909).
On peut surtout se demander si cette technique n'est pas un bon moyen pour repérer les créatures d'un autre monde...
... reconnaissables à leurs yeux brillants comme dans ce classique de la SF :
Le village des damnés (Wolf Rilla 1960)
Et en flânant à la recherche d'images de ce classique, je tombe sur cet autre saisissant portrait, issu lui aussi d'une dégradation de l'image (mais volontaire, puisqu'il s'agit d'un fondu) :
... portrait qui (sans que j'ai vu le film) me bouleverse parce qu'il semble dire, au-delà du contexte narratif, l'angoisse de l'enfermement, l'inquiétude du vieillissement et l'étrange réification de certains visages quand on se met à les regarder longtemps.
2 commentaires:
Ca alors ! Armel !
Décidement le monde est petit.
Merci Joachim pour les informations sur Bofill. Existe-il une architecture monstreuse, entre deux états donc ?
Si le soleil se maintient, je serais au pied des étoiles de Renaudie à Ivry. il faudra que je cherche quelques cartes postales! David
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