Quel beau cliffhanger que celui qui clôt la première saison de Weeds !
(Attention spoiler !)
Rappelons que cette série met en scène une mère de famille qui, à la suite de la mort de son mari, s’adonne à la revente de hasch et que dans les toutes dernières minutes du dernier épisode, elle paraît enfin avoir trouvé l’amour.
D’où cette toute dernière séquence muette, condensée et qui pourtant, à elle seule, déploie et relance toute la machine fictionnelle pour la saison à venir.
(Attention spoiler !)
Rappelons que cette série met en scène une mère de famille qui, à la suite de la mort de son mari, s’adonne à la revente de hasch et que dans les toutes dernières minutes du dernier épisode, elle paraît enfin avoir trouvé l’amour.
D’où cette toute dernière séquence muette, condensée et qui pourtant, à elle seule, déploie et relance toute la machine fictionnelle pour la saison à venir.
Réveil amoureux.
Erotisme discret des jambes dénudées et de ce corps qu’il faut réchauffer. Ah tiens, cette robe de chambre tombe à pic…
… sauf qu’elle paraît avoir le pouvoir de transformer celui qui la porte en méduse, tant il est vrai que la petite inscription DEA traduit l’appartenance de son propriétaire à la Brigade des Stups.
Et un tout dernier plan qui tient en un seul regard. Y verrait-on le remords d’avoir été pris au piège, la culpabilité enfouie ou l’embarras de celle qui avait cru échapper à la loi et la voit désormais fondre sur elle ? Pas si sûr, car la rétention des affects va ici de pair avec la suspension de la fiction (ne zappez pas jusqu’à la prochaine saison) et c’est ce qui donne tout son prix à la séquence, dont un autre plaisir immédiat reste évidemment celui de pouvoir scruter un visage sur lequel se bousculent beaucoup d’émotions contradictoires.
Quelque part, je ne peux pas m’empêcher de voir dans cette séquence une variation autour de cette autre séquence célébrissime où là aussi, une inscription malfaisante pour le personnage entraîne sa prise de conscience qu’il va devoir affronter la loi là encore au travers de la suspension et de la décomposition d’un regard…..
Erotisme discret des jambes dénudées et de ce corps qu’il faut réchauffer. Ah tiens, cette robe de chambre tombe à pic…
… sauf qu’elle paraît avoir le pouvoir de transformer celui qui la porte en méduse, tant il est vrai que la petite inscription DEA traduit l’appartenance de son propriétaire à la Brigade des Stups.
Et un tout dernier plan qui tient en un seul regard. Y verrait-on le remords d’avoir été pris au piège, la culpabilité enfouie ou l’embarras de celle qui avait cru échapper à la loi et la voit désormais fondre sur elle ? Pas si sûr, car la rétention des affects va ici de pair avec la suspension de la fiction (ne zappez pas jusqu’à la prochaine saison) et c’est ce qui donne tout son prix à la séquence, dont un autre plaisir immédiat reste évidemment celui de pouvoir scruter un visage sur lequel se bousculent beaucoup d’émotions contradictoires.
Quelque part, je ne peux pas m’empêcher de voir dans cette séquence une variation autour de cette autre séquence célébrissime où là aussi, une inscription malfaisante pour le personnage entraîne sa prise de conscience qu’il va devoir affronter la loi là encore au travers de la suspension et de la décomposition d’un regard…..
…. la décomposition d’un regard médusé.
Au-dessus: M le maudit (Fritz Lang 1932)
En-dessous: Tête de méduse (Caravage 1532-1600)
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