
lundi 29 septembre 2008
Joanne pleure Paul

samedi 27 septembre 2008
Conseil des dix

vendredi 26 septembre 2008
Les pyramides du futur

mardi 23 septembre 2008
Un film dont vous êtes le héros






dimanche 21 septembre 2008
Mon oncle en vrai
jeudi 18 septembre 2008
Correctif à divers palmarès subjectifs
Onze Fioretti de Saint François d'Assise (Roberto Rosselini 1950)
mardi 16 septembre 2008
La perte du sens de l'humour à travers les âges (films de la catastrophe)




samedi 13 septembre 2008
Le cinéma infusé
mercredi 10 septembre 2008
Viens vite au fond de la piscine


lundi 8 septembre 2008
ebdcebdc a mis...
vendredi 5 septembre 2008
Rock'n roll cliché

Quand Kim Gordon balance cette sentence définitive à Blake-Cobain dans Last Days (Gus van Sant 2005) sur le ton de mère de famille qui demande à son ado de ranger sa chambre, c’est Sonic Youth, le « groupe de rock qui a sur devenir adulte tout en restant radical et défricheur » qui toise avec ironie tout le bataillon d’éphémères rockers gommeux qu’il a vu passer sous ses yeux depuis presque trente ans, puis disparaître et se consumer.
Control (Anton Corbijn 2007), le biopic de Ian Curtis, le leader de Joy Division, abonde aussi en rock’n roll clichés, par exemple celui-là :
Cliché, qui là aussi joue, d’une belle ironie. Jouissance de l’imagerie (la pose rebelle attitude, la belle gueule, la démarche calée sur les guitares « quand on arrive en ville », les quatre lettres sur le blouson en clin d’œil cinéphile, le décor social) tout en le dégonflant au plan suivant. Car contrairement à tout ce que le plan suggère, Ian Curtis ne se rend pas à l’employment office pour jouer au « jeune désoeuvré à qui la société ne propose que des boulots de merde », mais simplement parce qu’il y est un sage employé.
Plaisir de célébrer le cliché tout en le prenant à contre-pied. Degré suprême de la roublardise ? Peut-être. Voyons-y plutôt l’invention d’un ton intermédiaire : le premier degré et demi, puisque le film est assez émouvant dans son humilité, dans sa façon de ne pas se placer plus haut que son sujet, d’y montrer un poil d’ironie tout en esquivant la pente facile de la dérision. Voyons-y aussi l’aveu d’un artisan de l’imagerie rock (Corbijn, c’est tout de même celui qui a modelé Depeche Mode pendant 20 ans), qui laisse entrevoir l’artifice de son art.
Et quand bien même, Control est parfois bêtement illustratif, nourri à quelques affects parfois sommaires, sa réussite tient toute entière dans ce paradoxe : tirer le portait de la rock star en Sam Suffit. Et partant, le film de dévoiler le problème du rock : ce n’est pas tant qu’il s’est embourgeoisé, c’est que même ses hérauts portaient des rêves « much more little than life ».
Où est Charlie ?

Bon sang, mais c’est bien sûr. A peu de choses près, à quelques bras rajoutés, à quelques cheveux tirés, c’est bien ça :

lundi 1 septembre 2008
La danse de mort
Histoire(s) de "modernité". Si le film s'impose comme l'un des jalons de la "modernité cinématographique" et toise aisément Bergman, Antonioni ou Godard, cette séquence...