mercredi 21 septembre 2011

De deux choses l'une...

Soit Godard fait incognito des piges dans des agences de pub, soit tous les "créas" se sont soudainement pris de passion pour sa période "mao-situ", si l'on peut dire.
En témoigne, en quelques jours, trois campagnes qui, volontairement ou non, lui adressent de gros clins d'yeux.

Super U (rentrée 2011) versus Deux ou trois choses que je sais d'elle (1967)





France 2 / La Croix (rentrée 2011) versus Vent d'est (1970)


(On notera au passage que cette formule - et son corollaire inverse repris par la pub, peut-être parce que plus confortable (?) - doit avoir l'un des meilleurs ratios "nombre de spectateurs / postérité de réplique" de l'histoire du cinéma... même si sans doute la dite formule a été employée et ré-employée en moult autres occasions et sur moult autres supports).

***
Et pour rester dans le chapitre "(post-)Nouvelle Vague et publicité", rappelons cet amusant blasphème.

2 commentaires:

Griffe a dit…

Précisons qu'en renversant la formule de Godard, les publicitaires ont transformé un message d'humilité ("juste des images" càd "rien que des images") en une déclaration d'autosatisfaction.

Joachim a dit…

Oui, c'est certain !