vendredi 8 janvier 2010

Sortir du désert...





... et voir le rayon vert.

C'est sans doute mieux de voir la confrontation Gerry (Gus van Sant 2002) / Le rayon vert (Eric Rohmer 1986) en mouvement. Je vous invite donc à cliquer , pour apprécier autrement ce travelling infini, mais étonnamment immobile et méditatif, mon rayon vert de spectateur durant cette décennie.

10 commentaires:

soulef a dit…

Je profite de ce rayon vert pour vous souhaiter une excellente année 2010 .

Phil Siné a dit…

ah gerry... magnifique ! je n'ai hélas pas vu le rohmer...

Joachim a dit…

Soulef
Merci de votre message (qui m'a permis de découvrir votre blog) et la même chose pour vous.

Phil Siné
Les gerryphiles sont nombreux. Le Rohmer est un titre presque relaché, mais j'adore cet extrait, la simplicité et l'acuité de ce qui s'y dit, dans cette lumière, ce moment-là. Pour moi, les deux extraits sont des grands moments de "cinéma atmosphérique".

soulef a dit…

Mince Eric Rohmer est parti...

Unknown a dit…

Prémonitoire et superbe ce rapprochement. Rohmer qui nous quitte doucement en s'enfonçant dans le désert sans se retourner. C'est la plus belle traduction de ce que l'on peut ressentir depuis hier soir.

Gilbert Pinna, le blog graphique a dit…

La déambulation statique, répétitive, aveugle ou plus légère presque dansée de Marie Rivière...le bruit de la mer, l'espace du désert...et ces bavardages assommants et si prenants..." et toi, tu l'as vu le rayon vert ?"

une admiratrice tenant à rester anonyme a dit…

quel dommage que les cahiers du cinéma vous aient mangé tout cru...

Joachim a dit…

Chère admiratrice (dont je crois deviner l'identité).

La disparition du maître a effectivement provoqué une petite cure de silence, mais c'est bon, j'ai retrouvé l'appétit et l'inspiration. A bientôt.

Anonyme a dit…

Vous auriez également pu mettre en abîme Gerry avec Gallipoli mais nous aurions définitivement perdu le magnifique Rohmer (Gerry étant une expérimentation de décompression dans le temps et l'espace d'une scène de Gallipoli de P.Weir).

Joachim a dit…

Merci de la suggestion. J'essaierai peut-être quand j'aurai vu ce film de Weir qui se rajouterait apparemment dans la liste des "grands films modernes désertiques" (Zabriskie Point, The shooting, La cicatrice intérieure, Brown Bunny).
Mais disons que ce qui me touche dans ce rapprochement, c'est d'avoir d'un côté le phénomène et de l'autre ses explications et évocations qui, loin de tuer le mystère, le renforcent.