Des béances circulaires dans un bâtiment reprises....
... de Gordon Matta-Clark (extrait de Conical Intersect - 1975)
+
Un effet spécial repris de....
... L'homme à la caméra (Dziga Vertov 1929)
=
Turning the place (Richard Wilson 2007)
Ou comment transformer l'illusion en littéral... (cf le making of)
3 commentaires:
Toujours ce problème d'intérieur et d'extérieur...
Quand je pense qu'à l'intérieur du Bolchoi, il se passe ça...
Peut être avaient ils tous un problème de vestibule...
Ce manque de relation entre l'intérieur et l'extérieur, c'est peut-être d'ailleurs la limite de l'oeuvre de Richard Wilson, très spectaculaire mais visible uniquement depuis un seul point de vue et uniquement compréhensible comme tel, donc pour tout dire un peu limite gadget. En comparaison, l'intervention de Matta-Clark peut être appréhendée par tellement plus de points de vue. Et puis elle joue précisément sur l'ambiguïté intérieur-extérieur, le bâtiment comme coquille (ou caverne) fracturée. Je ne sais pas si ça se voit assez sur le petit film mais il a réalisé son "éventrement" d'immeuble parisien juste à côté du chantier de Beaubourg. Un bâtiment en voie de destruction et un autre sur le chemin de la construction. Mais, surtout, côte-à-côte, deux squelettes dans la ville. Laquelle de ces deux carcasses définit le plus un bâtiment, un intérieur, une protection ?
Quant au Bolchoi, à quoi faites-vous référence précisément ? A un projet particulier ? Pour info, le film de Vertov, le film de Vertov a été tourné à Odessa et ce ne doit donc pas être le théâtre du célèbre ballet que l'on voit ici, mais un bâtiment qui lui ressemble en effet beaucoup.
Le Bolchoi subit en ce moment un lifting...La dernière soirée fut un "Lac des cygnes"...
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