
jeudi 30 octobre 2008
Buster Bond

mardi 28 octobre 2008
Architectural video game
vendredi 24 octobre 2008
A propos de Nice
jeudi 23 octobre 2008
Oucipo (ouvroir de cinéma potentiel)
mercredi 22 octobre 2008
Rouge est sa couleur





vendredi 17 octobre 2008
L'effet Doinel
mercredi 15 octobre 2008
la Terre abandonnée
lundi 13 octobre 2008
11 septembre de la finance


samedi 11 octobre 2008
Amours

mardi 7 octobre 2008
Auteur academy
Pour surmonter une crise d'inspiration, un cinéaste se réfugie au « Royaume », une secte, une communauté, un phalanstère (ou un espace métaphorique de la drogue, l’extase, l’expérience mystique, que sais-je encore). Au bout de l’expérience de régénération, il faudra tuer le gourou du « Royaume » pour parvenir à la libération suprême et revenir en combattant dans le monde réel.
Résumé officiel, programme tant esthétique que psychanalytique de De la guerre, le dernier film de Bertrand Bonello, pas son meilleur, mais ce que l’on aurait coutume d’appeler un « échec intéressant », échec presque inscrit à l’avance dans les prémisses dépressifs du film, mais intéressant car volontairement inégal et parfois inspiré.

Au cinéma ou à la télé, on chante et on danse en s'agenouillant devant le gourou.
D’où « film sur mon nombril » + « cinéma karaoké » = auteur academy…
Palindrome...
dimanche 5 octobre 2008
La danse du centenaire
jeudi 2 octobre 2008
Des yeux dans le dos




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Cette constellation d’anonymats, Valérie Jouve l’a aussi filmée dans un film documentaire qui n’apparaît pas sans parenté avec la démarche de Jose Luis Guerin. Il s’agit de Grand Littoral (2003, photos et extraits sur le site de VJ et chez PointLignePlan) du nom d’un immense centre commercial implanté en périphérie de Marseille.

Muet et délibérément énigmatique, Grand Littoral saisit la spécificité de ces zones commerciales, en bordures des grandes villes, zones difficiles à décrire, encore plus à apprécier quoique fortement fréquentées. En étant filmé comme un bloc insécable (le centre commercial s’accroche à la voie rapide, elle-même incrustée dans un environnement minéral), un tel environnement met à jour sa spécificité: hors de la ville, pas encore dans la nature, tout entier voué à la consommation. Mais cette sensation, le film la définit en creux, essentiellement par les pratiques et les trajectoires des usagers, mais aussi celles des flâneurs environnants (les calanques et les chemins de randonnée ne sont jamais loin). En poussant, on pourrait même y voir un Tati méditatif jetant un regard sur cette urbanité qui à force, devient presque irréelle. Tout aussi irréelle et fantasmatique que la ville sur coussins d’air de Jose Luis Guerin (vélos, circulations douces, tramways, jupons en flottaison).