Comme il avait déjà été dit par David Byrne dans True Stories (1987): "Shopping is a feeling".
Ainsi...
Shopping can be fun
Ainsi...
Shopping can be fun
C'est ce qu'affirme ce "merchandising movie" de 1957 ici savamment mixé avec Dawn of the dead (George A. Romero 1978), soit le grand écart entre l'hédonisme consommatoire et "Les morts-vivants vont au shopping mall", meilleur coupe-faim à la frénésie des achats. La thèse et son antithèse, donc. Vraiment ? A y réfléchir, les deux films paraissent-ils finalement si différents que ça ? Car de quoi peuvent naître les zombies ? De ne pas avoir connu d'autre biotope ou éco-système que celui du centre commercial ? De s'être livré à une consommation tellement outrancière qu'elle en est devenue dévitalisante ? Hypothèses acceptables, en tout cas rendues convaincantes par le mash-up ci dessous :
Shopping can be melancholic
C'est ce qui émane de cet autre errance parmi les rayonnages, celle non plus d'un zombie mais d'un fantôme modianesque, plutôt de Modiano lui-même au diapason de ses personnages revenant arpenter les lieux de leur passé, en spectateur de sa propre histoire. Ici, en l'occurrence, un cinéma comme on n'en fait plus.
Shopping can be melancholic
C'est ce qui émane de cet autre errance parmi les rayonnages, celle non plus d'un zombie mais d'un fantôme modianesque, plutôt de Modiano lui-même au diapason de ses personnages revenant arpenter les lieux de leur passé, en spectateur de sa propre histoire. Ici, en l'occurrence, un cinéma comme on n'en fait plus.
De ces sentiments, il est permis de s'en souvenir et de les éprouver pendant les soldes...
2 commentaires:
Je trouve le mash up Zombie/pub un peu idiot. A mon sens, le film le faisait tout seul : il le provoquait dans l'esprit du spectateur.
Se faire chier à faire le rapprochement, à oser le montage, c'est de l'explication de texte un peu tordue, du soulignage bêta, non ?
Peut-être mais ça m'a amusé... Et puis, j'ai toujours un faible pour la facture de ces films institutionnels des années 50 qui montrent un monde tellement souriant. Je trouve aussi que les deux façons de filmer le centre commercial se répondent bien, et que ce n'est pas un genre d'espace si facile à saisir avec la caméra.
Enfin, je dois l'avouer, je n'ai pas vu le film de Romero (cinéaste que je connais fort mal d'ailleurs), mais ce montage m'a donné très envie.
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