mardi 16 septembre 2008

La perte du sens de l'humour à travers les âges (films de la catastrophe)


Aujourd'hui, à Francfort...
... New York...
... ou Manille, quand on voit une courbe qui se casse la gueule, c'est la panique.

Il y a 40 ans, quand on voyait une courbe qui se cassait la gueule...

... ça faisait plutôt rigoler.
Faudrait-il danser sur les décombres ?

Playtime (Jacques Tati 1967)

Sinon (1), pour rester dans le domaine financier, amusant mash-up, mais beaucoup trop court et vite fait. Pas pu retrouver la séquence originelle (L'Eclipse, Michelangelo Antonioni 1962), celle incroyable de la "Bourse chorégraphiée".

Sinon (2), pour continuer sur le registre de la catastrophe, mon virtuel ami Damien m'indique ce lien quasi surréaliste porteur d'une trouble fascination.

Sinon (3), JLG vient de se mettre lui aussi au film catastrophe. Les mauvaises langues diront que ce n'est pas la première fois que l'un de ses films est une catastrophe, mais bon. Quelque part, ce court opus rappelle aussi bien le début de Notre Musique (2004) que cet autre film réalisé par son "épigone" sauf qu'en fait, ces deux petits films dialoguent si bien qu'on s'en fout un peu de savoir qui est l'élève et qui est le maître.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et encore, ce lien est loin d'être exhaustif. Tu avais toi-même relevé un plan prémonitoire du 11.09 dans "True Stories" de David Byrne, il y en a probablement d'autres...