dimanche 31 janvier 2010

Je suis à Rotterdam

...une ville où l'architecture cherche tellement l'audace à tout prix que les églises ont des vitraux clignotants :

J'y suis donc pour suivre (une partie de) ce festival, festival tellement copieux qu'il ne me permet malheureusement pas de voir grand-chose en architecture, mais peut-être trouverais-je tout de même le temps d'aller ici.

De plus amples précisions au milieu de la semaine prochaine quand j'aurai retrouvé un clavier azerty et avé les accents.

jeudi 21 janvier 2010

Musique sans instruments

Qu'est-ce que nous apporte tout le confort moderne ? Cette musique-ci :


Music for one apartment and six drummers (court-métrage de Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson 2001)

Qu'est-ce qui nous reste quand tout ce confort moderne, on vient de s'en débarrasser ? Cette musique-là :


Animal Collective en concert à emporter (avril 2008)

Soit dit en passant, pour moi, une très belle adaptation involontaire de La route de Cormac Mac Carthy : des mendiants magnifiques dont la marche hébété rend un bel hommage (là aussi involontaire ?) à cette phrase entendue dans cette chanson : "We are ugly, but we have the music".

Et entre les deux, entre le dépouillement et la sophistication, entre la musique et le bruit, entre l'équipement et le dénuement, il y a cette autre musique :


Extrait du film -inédit chez nous et donc pas vu- Eli, Eli, Lema, Sabachtani (Shinji Aoyama 2005)

Bon, je ne sais pas si ça vous fait le même effet que moi, mais je trouve toujours fascinant d'assister comme ça à la naissance de la musique, surtout quand elle est si frêle, si hésitante d'un point de vue mélodique, mais au bout du compte, d'autant plus précieuse qu'elle vient en contrebande derrière les gestes.

Et sinon, pour ceux qui aiment la musique 100% bio, il y a ça (bientôt en concert), mais c'est moins mon truc.

vendredi 8 janvier 2010

Sortir du désert...





... et voir le rayon vert.

C'est sans doute mieux de voir la confrontation Gerry (Gus van Sant 2002) / Le rayon vert (Eric Rohmer 1986) en mouvement. Je vous invite donc à cliquer , pour apprécier autrement ce travelling infini, mais étonnamment immobile et méditatif, mon rayon vert de spectateur durant cette décennie.