dimanche 28 mars 2010

Symphonie urbaine

Les clips de l'album de Sufjan Stevens BQE ou devrait-on plutôt dire "la composante images de son "projet multi-média autour du Brooklyn-Queens-Expressway" sont visibles pour encore quelques jours à cette adresse.
Rajout une fois passé le délai fatidique : Les liens n'étant plus actifs, je remplace la vidéo par une autre moins explicite et convaincante, mais de la même inspiration.



Honnêtement, je n'avais pas écouté cet album, mais j'aime ce clip qui transforme le flux urbain en nouvelle signalétique abstraite. En même temps, cette approche ne me paraît pas si neuve que ça. Tiendrions-nous tout de même le chaînon manquant entre l'ouverture de Manhattan et les trips de Koyaanisqatsi ?

Rajout : Mon ami Martin, grâce à qui j'ai découvert cette vidéo, me précise via Facebook, qu'il y voit plutôt un mix entre ça et ça. Ce sont des références plus précises.

9 commentaires:

Unknown a dit…

À propos de Koyaanisqatsi – dans une bien moindre mesure – ce petit film : http://www.vimeo.com/9679622, produit du timelapse et des objectifs à décentrements, que la démocratisation de la photo/vidéo numérique multiplie en ce moment. Comme si la technique nous faisait redécouvrir aujourd'hui la petitesse de l'homme…
Quant à Sufjan Stevens, j'avoue que la musique comme les images me laissent un peu froid. Pour être pédant, ce style confortable bien à la mode, d'une douce atonie, serait-il symptomatique d'une époque transitoire, dont l'ennui n'est que l'attente d'une explosion et d'une violence qui tardent à venir ?
Bien amicalement.

Loryniel a dit…

J'aime beaucoup, et en même force est de constater que le petit Sufjan doit beaucoup, beaucoup à Philip Glass.

Joachim a dit…

Jean-Christophe

Je ne connaissais pas cette vidéo. J'aime bien son regard plongeant, comme si nous étions à la place d'un oeil divin contemplant le devenir-maquette de la ville, mais bon, sur la longueur, je m'en lasse aussi.

Loryniel (et aussi JC donc)
La dimension symphonique de Stevens est évidente, mais en même temps, c'est aussi ce qui me rend plus impressionné que véritablement touché par sa démarche musicale. Personnellement, j'ai toujours un peu de mal avec le symptôme "je veux être considéré comme un vrai compositeur et pas juste un rocker" qui m'empêche de m'intéresser davantage à des artistes pourtant brillants comme Costello ou Zappa. Je ne sais pas si Stevens se range dans la même catégorie, d'autant plus qu'il y a aussi de la malice et de l'humilité dans son style.
Et puis, en fait, j'aime vraiment l'abstraction de la vidéo, son rapport aux couleurs et aux signes qui quelque part, la rapproche d'un pop art différent de celui de Warhol.

LE MAMI a dit…

Bonsoir ( sans référence ministérielle et culturelle ),
Vous savez, les pages de votre blog sont très longues à charger. je n'ai pas le très haut débit et seulement 520 Mo de ram.
Si vous pouviez réduire le nombre de vos messages/page.
Fidèlement vôtre,
Baltha

Joachim a dit…

Voilà, j'ai réduit... En espérant que ça améliore le confort (mais je ne garantis rien n'étant pas spécialiste du flux informatique). Si j'ai du temps prochainement, je me repencherai sur la mise en page de ce blog qui mérite un petit coup de frais.

LE MAMI a dit…

>Joachim,
Merci pour l'amélioration. C'est comme un bon fauteuil.
Baltha

Joachim a dit…

Je ne sais si vous y trouverez autant de confort que ça - http://www.youtube.com/watch?v=9SWL4gTQfTA -
mais merci de votre fidélité, quoi qu'il en soit.

Arnaud Baluchon a dit…

Personnellement, j'y vois une grande influence de Dziga Vertov dans le traitement de la ville, et le rapport à la recherche de musicalité jusque dans le montage.

Joachim a dit…

Pas faux, mais Dziga Vertov me semble à la source de beaucoup de démarches comparables (et incidemment de quantité de "classiques du clip").