mercredi 25 novembre 2009

Fêtes galantes

Comme quoi, il suffit de deux clics pour que les films se répondent. L'évocation de Mireille Perrier (et la note du Doc) m'ont permis de vérifier que je ne me lassais toujours pas de ça, à la suite de quoi, de lien en lien, je (re)découvre l'extrait qui paraît le parfait contrechamp de cette séquence d'Un monde sans pitié où Hippo décrète que "quand les monuments s'éteignent, il y a des gens (...) qui font la fête", à savoir :


Sauvage innocence (Philippe Garrel 2001)

Dans cette marche héroïque du petit peuple de la nuit et de la fête, ce scopitone dix-huitième siècle, on peut s'amuser à débusquer autant de symboles que dans un Watteau (la parade, le passeur, le départ, l'embarquement vers le trip). Toujours est-il que cet extrait, préfigurant cet autre, démontre que quand il s'agit de coller images et musique, Garrel peut renvoyer plus d'un clippeur à ses bidouilles.

Et tant que nous sommes dans les extraits festifs, j'en profite pour répondre à la question : "quelle est votre scène qui serait à la fois votre scène de pluie préférée, votre scène de douche préférée et votre scène musicale préférée (hors comédies musicales) ?" avec la sensualité de ce syncrétisme spirituel et chorégraphique :


Shara (Naomi Kawase 2003)

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