" Le paysage étant généralement ingrat. On va jusqu'à supprimer les fenêtres....
... puisqu'il n'y a rien à voir".
***
Même quand la ville se fait cruelle, même quand l'architecture bouche l'horizon... heureusement qu'il reste des cinéastes pour savoir regarder les lieux de relégation... Ces deux courts-métrages de Pialat et de Costa, comme deux élégies péri-urbaines, deux douloureuses remises en question de diverses mémoires: l'urbaine, l'historique, la politique...
4 commentaires:
Même un peu plus que ça : une interférence passé-present.
Merci de ce lien qui me fait encore plus regretter de ne pas comprendre le portugais... Pour l'instant, je me contente d'être bercé par la rythmique de cette langue si douce...
Encore un peu de patience pour développer cette note, mais effectivement, l'essence même de ces deux films tient dans des traces actives du passé, de la mémoire et même de l'avenir (surtout pour le Pialat vu aujourd'hui à rebours...). Quelque part, ces deux films sont des oeuvres d'historiens...
C'est trés beau ... la coupure des voix, des bruits, des gestes et du rapport de l'homme avec ce qu'il a lui même construit...la desespérance
laurence
;-)
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