Surgeons must be very careful
When they take the knife !
Underneath their fine incisions
Stirs the Cuplrit – Life !
When they take the knife !
Underneath their fine incisions
Stirs the Cuplrit – Life !
Que très prudents soient les chirurgiens
Quand ils prennent le bistouri !
Sous leurs délicates incisions
Bouge la coupable – la Vie !
Film: Les yeux sans visage (Georges Franju 1960)
Poème: Quatrain (Emily Dickinson, entre 1858 et 1864)
4 commentaires:
Quel film ! Et les yeux d'Edith Scob...
Dommage que Franju n'ai jamais retrouvé cet état de grâce par la suite.
Je connais mal Franju, n'ayant jamais vu "la tête contre les murs" et m'étant endormi devant "Judex". "Les nuits rouges", l'un de ses derniers titres vient de sortir en DVD et ça a l'air très intriguant. Cependant, j'ai une petite histoire particulière avec ce cinéaste, puisque mon instititutrice de CE2 était son ex-femme. Elle lisait "Rock et Folk" pendant nos interros et parlait des champignons hallucinogènes pendant les cours de sciences-nat sur les champignons. Elle nous avait donc parlé une fois de son ex-mari en disant que ses films n'étaient "pas pour les enfants" mais que s'ils passaient un jour à la télé, elle nous ferait signe. Evidemment, tout cela avait beaucoup excité ma curiosité. C'est donc peut-être elle qui m'a donné à la fois le goût du rock, du ciné et de l'interdit.
Savoureux.
Je peux te dire que dans le petit bled perigourdin de 1500 âmes de mon enfance, l'instit du CE2 ne connaissais ni Franju, ni Rock&Folk...
Les autres Franju que je connais : "Pleins feux sur l'assassin" est pas mal, "Judex" a encore quelques fulgurances mais "Nuits rouges" n'est vraiment pas terrible. Par contre, tu peux te jeter sur "La tête contre les murs" qui, si il n'a pas la poésie fantastique des "Yeux...", est formidable.
People should read this.
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