Plutôt que le film lui-même, cela me fait revenir en mémoire cette sensation estivale de mon ciné-club mémoriel, car oui, je l’ai vu ce Vanishing Point, ce point de fuite étincelant où convergent toutes les lignes du paysage, ce point aveuglant qui nous fait détourner le regard de l’horizon, ce point d’éblouissement qui nous ferait presque croire que les extra-terrestres ont débarqué au bout de la route, ce point qui nous attire mais que nous craignons de rejoindre de peur de s'y consumer.
A trop le regarder, ce vanishing point, on risque de lâcher le volant. Serait-il donc pour les rétines, l’équivalent du chant des sirènes pour le tympan ? Ephémère perception qui conjugue l’exception du moment avec le haut risque de sombrer. Obligation de se cramponner quand le moment invite à l’abandon.
Ce vanishing point, peut-être finalement ne le voit-on qu’une seule et unique fois !
lundi 29 octobre 2007
Vanishing point
Pour en rajouter dans le copinage entre blogueurs , un petit retour sur cet évènement cinéphilico-mondain de la semaine dernière avec la projection de Vanishing Point (Richard C. Sarafian 1971).
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1 commentaire:
Merci, copain. Très belle photo. La route t'inspire aussi. Moins je l'espère le prochain ciné-club où il sera question de maison hantée...
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