Quand un film démarre avec ce plan-là…
… c’est sans doute qu’on va avoir affaire à une œuvre qui n’a pas besoin de beaucoup pour faire surgir la poésie à partir de la trivialité du quotidien.
Cet écho minimal et essentiel des formes dans le paysage, cette résonance discrète et ironique entre le proche et le lointain, entre l’éphémère et le permanent, entre le quotidien et le monumental, je le retrouve dans ce lieu qui m’a toujours fait rêver, malheureusement disparu depuis plus de cinquante ans :
Deux images haiku sur lesquelles je n’ai pas fini de rêver.
Le film, c’est Herbes Flottantes (Yasujiro Ozu 1959)
Le lieu, c’est la terrasse de l’appartement de Charles de Beistegui sur les Champs-Elysées (Le Corbusier architecte 1929-31).
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