tag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post4139337787517671137..comments2023-10-11T03:23:58.615-07:00Comments on 365 jours ouvrables: En allant voir "Redacted"...Joachimhttp://www.blogger.com/profile/15813724911227011996noreply@blogger.comBlogger11125tag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-90564804047468435882008-03-25T15:17:00.000-07:002008-03-25T15:17:00.000-07:00le terme "résidu" n'est pas très heureux, mais il ...le terme "résidu" n'est pas très heureux, mais il trahit néanmoins mon sentiment : un "truc" pas très beau à voir, un peu chiche, et pourtant pas négligeable.<BR/>Encore une fois, je suis vraiment convaincu par tes arguments (difficile de ne pas l'être), proches de ceux de SR, d'ailleurs, mais je sais pourtant que Redacted est un film qui compte pour moi. Que veux-tu, je suis un être inachevé en désir d'éducation, à ce qu'il parait...'33https://www.blogger.com/profile/08824550524061384836noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-28272846344525925772008-03-25T12:04:00.000-07:002008-03-25T12:04:00.000-07:00Et peut-être que "Ten" de Kiarostami peut aussi êt...Et peut-être que "Ten" de Kiarostami peut aussi être considéré comme un film "ready-made". En même temps, je me suis toujours demandé comment prendre les déclarations d'AK du genre "Je n'ai donné aucune instruction aux comédiens. Je n'avais qu'à récupérer la K7 à la fin du trajet". Cabotinage de superauteur ?Joachimhttps://www.blogger.com/profile/15813724911227011996noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-62759743126431947532008-03-25T10:22:00.000-07:002008-03-25T10:22:00.000-07:00Considérer un film comme "résidu" me laisse, perso...Considérer un film comme "résidu" me laisse, personnellement, un peu coi.<BR/>Cependant, je veux bien admettre que "Redacted" peut sans doute être vu, après le "ciném'art contemporain" (Warhol, Akerman, Apichatpong et autres...), comme le plus abouti des "films ready made", en ce sens qu'il dépasse très nettement les trucs "à la Blair Witch ou Cloverfield". Maintenant, que j'y pense, dans des registres cinéma tout à fait différents mais toujours dans l'idée du "raedy-made", il y a aussi certains Garrel ("Le bleu des origines" ou "Elle a passé...") qui s'affirment comme de belles "bobines trouvées", films "projections de rushes", paraissant vierges de tout montage. Tout cela pour encore une fois, le plaisir d'établir des comparaisons improbables entre des films qui n'ont rien à voir les uns avec les autres.Joachimhttps://www.blogger.com/profile/15813724911227011996noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-30325498149165047032008-03-24T19:34:00.000-07:002008-03-24T19:34:00.000-07:00dit autrement : ce qui fait l'importance de Redact...dit autrement : ce qui fait l'importance de Redacted est plus son geste (tourner, violemment, la page) que son résidu (un film déplaisant, que je n'ai pas envie de revoir de sitôt)'33https://www.blogger.com/profile/08824550524061384836noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-85800076670896983202008-03-24T19:32:00.000-07:002008-03-24T19:32:00.000-07:00Beau texte critique, qui me convainc presque que R...Beau texte critique, qui me convainc presque que Redacted est mineur. Pourtant, je n'arrive pas à m'y résoudre. Que le film soit disgracieux et peu flatteur, c'est une évidence. Que son aspect fictionnel soit déceptif, également. J'ai mis plusieurs jours à m'en remettre, à savoir quoi en penser. Aujourd'hui il me semble que son aspect théorique, au delà de tout ce qu'on a pu lire de plus ou moins pertinent, ici ou là, n'est pas négligeable. Si le film fait date c'est, à mon sens, comme cri desespéré de son auteur dans le désert peuplé des images. Ce n'est pas rien tout de même, ce n'est pas balayable du revers de la main par un "sa fiction est nulle", vous ne trouvez pas ? Je me mets à la place d'un cinéaste qui essaie de comprendre la modernité des images aujourd'hui, qui essaie d'y voir clair, d'y décrypter quelque chose, et je ne vois pas ce qu'il pourrait faire d'autre que s'effacer ainsi. De Palma, cinéaste control freak, démiurge, de l'hyper-visibilité, finit par se dissoudre, dans l'image. Ca ne veut pas dire que la fiction est morte, mais qu'un certain type de fiction maniériste est mort (par exemple, Angle d'attaque ou le prochain Romero, qui n'a que peu d'intéret car arrivé trop tard). En cela c'est un jalon. Pas de quoi s'en réjouir néanmoins... Car maintenant il va falloir replanter dans le désert.'33https://www.blogger.com/profile/08824550524061384836noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-43444658943708745632008-03-24T15:10:00.000-07:002008-03-24T15:10:00.000-07:00On peut sans doute rendre gré à De Palma de s'être...On peut sans doute rendre gré à De Palma de s'être toujours confronté à la vulgarité, de manière assez frontale. J'ai l'impression qu'avec ce dernier film, il atteint une sorte de climax ou de transparence maximale dans cette confrontation (il n'y a plus l'entremise de la figure du voyeur qui hantait jusqu'alors son cinéma, ou alors le voyeur, c'est tout spectateur assis devant le film), d'autant plus que la vulgarité qu'il aborde ici est à l'échelle de tout un pays, une époque (l'Amérique, ici et maintenant). En ce sens, abordé de ce côté-là, le film est une réussite... mais en même temps assez close sur elle-même. Pour cette raison que je persiste à penser que le versant purement fictionnel du film reste bien schématique. Peu de souvenirs d'"Outrages", mais il me semble que c'était un peu plus retors et puis le film était quand même porté par un affrontement d'acteurs d'une belle trempe. Il paraît que, dans la scène finale, Sean Penn glissait à l'oreille de Michael J.Fox qu'il allait rester toute sa vie un acteur de télé sans envergure.Joachimhttps://www.blogger.com/profile/15813724911227011996noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-85504025550417253722008-03-24T05:00:00.000-07:002008-03-24T05:00:00.000-07:00Je suis aussi tombé sur la bande-annonce du Claude...Je suis aussi tombé sur la bande-annonce du Claudel en salle. Et j'avais envie de hurler, de prendre à parti les autres spectateurs devant ce montage obscène et larmoyant. Envie de mettre des claques à ces quidams que je soupçonnnais d'être des comédiens tant ils surjouaient l'émotion...<BR/>Quant à Redacted, même si je ne partage pas ton point de vue (je trouve le film passionnant, malgré ses lourdeurs), je comprends tout à fait tes réserves.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-5226717395007501922008-03-24T04:12:00.000-07:002008-03-24T04:12:00.000-07:00J'avais l'impression, en voyant le film, que ces g...J'avais l'impression, en voyant le film, que ces gros sabots n'étaient pas ceux du film... Vous voyez ce que je veux dire?GMhttps://www.blogger.com/profile/17561404694955294386noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-71954116256701301772008-03-24T04:09:00.000-07:002008-03-24T04:09:00.000-07:00Sans doute "Zodiac" fait-il preuve d'une grande as...Sans doute "Zodiac" fait-il preuve d'une grande assurance, mais au moins, la met-elle au service d'une façon assez inattendue de produire de la fiction, une façon assez secrète et sournoise. Conjonction du fond et de la forme qui crée une véritable infusion de trouble,que pour ma part, je ne m'attendais absolument pas à rencontrer dans un film de studio. Alors que "Redacted" me paraît tiraillé entre deux pôles irréconciliables; indéniable virtuosité formelle (le film n'est quand même pas négligeable et m'intéresse tout de même plus que ce que j'ai l'air d'en dire) mais conduite de la fiction à gros sabots.Joachimhttps://www.blogger.com/profile/15813724911227011996noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-2543649065931264072008-03-23T05:33:00.000-07:002008-03-23T05:33:00.000-07:00Je crois que je comprends ce que vous dites, car v...Je crois que je comprends ce que vous dites, car vous le dites très bien, très clairement, et pourtant, j'ai vécu ça un peu à l'envers, en ce que Zodiac m'a laissé un peu froid (non qu'il m'ait déplu, mais il ne m'a pas directement touché, je l'ai trouvé disons "trop sûr de lui", trop mécanique, trop figé), quand Redacted m'a touché directement, plus "viscéralement" (le mot est très mal choisi) alors même qu'il est, j'en conviens, plus théorique. Étrange, car votre texte me semble pertinent, alors même que je suis de ceux qui pensent aussi, comme vous en parlez en ouverture, que Redacted est un film-jalon... Merci pour ce texte.GMhttps://www.blogger.com/profile/17561404694955294386noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-84132815283892416912008-03-20T18:45:00.000-07:002008-03-20T18:45:00.000-07:00ah ah ah c'est tellement vraiah ah ah c'est tellement vraiAnonymousnoreply@blogger.com