tag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post1952591490291585794..comments2023-10-11T03:23:58.615-07:00Comments on 365 jours ouvrables: Là où le cinéma ne va pas : du côté de la danseJoachimhttp://www.blogger.com/profile/15813724911227011996noreply@blogger.comBlogger10125tag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-44336404384273748222007-05-14T10:52:00.000-07:002007-05-14T10:52:00.000-07:00"Le cinéma va souvent du côté de la danse, me semb..."Le cinéma va souvent du côté de la danse, me semble-t-il. Daney regrettait à la fin de sa vie de ne pas s'être suffisamment intéressé à la danse contemporaine qu'il découvrait sur le tard."<BR/>Merci Sandrine pour ce rappel, et merci surtout à Joachim pour ce très beau texte. Je suis tombée par hasard sur votre blog (en recherchant des infos sur Blush de Vandekeybus, qui je le ré-affirme est une merveille à voir et à revoir.) <BR/>J’ai été agréablement surprise de trouver des réflexions sur le cinéma et la danse. <BR/>Je partage complètement votre idée selon laquelle les moments de cinéma qui ont à voir avec la danse sont les plus beaux et les plus rares. Merci.<BR/>http://imagetemps.canalblog.com/mayberosehttps://www.blogger.com/profile/00328671103066419749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-25261990399728498562007-05-01T07:09:00.000-07:002007-05-01T07:09:00.000-07:00Ma chère CroclotOuvre ton blog pour nous faire pro...Ma chère Croclot<BR/><BR/>Ouvre ton blog pour nous faire profiter de toutes ces communications universitaires si prometteuses.Joachimhttps://www.blogger.com/profile/15813724911227011996noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-37648591288618129512007-04-29T01:24:00.000-07:002007-04-29T01:24:00.000-07:00Pardon, précisément UN oxymore!Pardon, précisément UN oxymore!Croclothildehttps://www.blogger.com/profile/13912412605357824521noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-87309671902666425732007-04-29T01:23:00.000-07:002007-04-29T01:23:00.000-07:00Une oxymore serait plus juste! J'attire votre atte...Une oxymore serait plus juste! J'attire votre attention sur le titre d'une communication d'Eric Méchoulan, en avril 1998, au Centre de recherches sur la littérature et la cognition (Paris VIII): «La vitesse de l'image fixe"!Croclothildehttps://www.blogger.com/profile/13912412605357824521noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-29308545263570523762007-04-28T10:54:00.000-07:002007-04-28T10:54:00.000-07:00Chère CroclotHeureusement qu'un historien est là p...Chère Croclot<BR/><BR/>Heureusement qu'un historien est là pour apporter un peu d'objectivité et de faits tangibles dans ces discussions basées sur des impressions de spectateur.<BR/>Et puis c'est vrai aussi qu'avec les danseuses de Melville font assez peu de mouvements, qu'on arrive à une oxymore intéressante: "la danse immobile" qui devrait sans doute faire l'objet d'une prochaine disserte.Joachimhttps://www.blogger.com/profile/15813724911227011996noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-1598592971433138812007-04-28T07:29:00.000-07:002007-04-28T07:29:00.000-07:00Je voudrais encore ajouter, au risque de me vautre...Je voudrais encore ajouter, au risque de me vautrer dans la banalité vis-à-vis de vos dissertations éclairées, que c'est en 1892 que Léon Bouly a déposé le brevet d'un appareil nommé "cinématographe Bouly" ET que Loïe Fuller http://gallica.bnf.fr/scripts/mediator.exe?F=C&L=6300816&I=1 présente sa première chorégraphie, la "Danse serpentine", à Paris. Deux manifestations simultanées du mouvement!Croclothildehttps://www.blogger.com/profile/13912412605357824521noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-24047712162614148092007-04-27T09:13:00.000-07:002007-04-27T09:13:00.000-07:00Je sens qu'on va bientôt en arriver à la danse san...Je sens qu'on va bientôt en arriver à la danse sans corps - au corps <BR/>sans organe qui danse à travers le cinéma seul... J'en reste néanmoins à <BR/>la boîte (noire) de nuit de "Traquenard" ou de mon "Samouraï" préféré <BR/>avec ses danseuses qui sont bien sûr davantage des chanteuses incarnées! <BR/>Bref, je vous laisse donc poursuivre plus habilement que moi...Croclothildehttps://www.blogger.com/profile/13912412605357824521noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-74637858972116469972007-04-27T06:49:00.000-07:002007-04-27T06:49:00.000-07:00Evidemment, chère Sandrine (et aussi chère Crocoth...Evidemment, chère Sandrine (et aussi chère Crocothilde dont je crois deviner l'identité) que le cinéma a à voir avec la danse.<BR/>Les exemples ne manquent pas. Les corps burlesques, les farandoles felliniennes, l’inscription des corps dans les paysages chez Anthony Mann, le foutoir collectif dans « la Ricotta » de Pasolini, les trajectoires d’Iosseliani, les prières panthéistes au début du « Nouveau Monde », les travellings infinis de « Gerry » et d’« Elephant », la procession musicale dans « Shara » de Kawase, les combats et les poursuites chez Johnnie To, and so on… Dans une note plus ancienne, je fais l’éloge de « Walkower » de Skolimowski, film invisible mais étonnante et absolue chorégraphie. Mais en égrenant ces exemples, je me rends compte que tous ces films reposent sur des très forts partis pris de mise en scène (parti pris qui s’étendent au film dans son ensemble et pas uniquement à quelques morceaux de bravoure) et que l’arbitraire de ces parti pris « libère » incroyablement leur cinéma. Et ces parti pris risqués, ces « paris de mise en scène » qui inscrivent le cinéma davantage du côté de la danse et du langage des corps, j’ai quand même du mal à les trouver dans un cinéma qui se fait à côté de chez nous, disons le cinéma français fait par les trentenaires et les quadras, bien plus obsédé par la « justesse » ou la « mesure » que par l’élan ou le débordement.<BR/>Les quelques exemples que je cite dans le billet restent évidemment très subjectifs, mais ils restent inscrits en moi car j’ai vraiment eu le sentiment de « décoller » quand je les ai découverts, impression que je ressens souvent au Théâtre de la Ville, même assis sur un strapontin du rang W.<BR/><BR/>Sinon, en France, il y a peut-être aussi Tony Gatlif, mais je n’ai vu qu’ « Exils » et ça m’a paru plus relever de la captation, de la caméra embarquée au milieu de la mêlée, que de la vraie mise en scène. Les musiciens et les danseurs travaillent dix fois plus que le réalisateur. Quant à « Dans Paris », je trouve le film agréable mais beaucoup trop obsédé par le cinéma et une quête de filiation glorieuse pour que je sois vraiment ému. Ses « partis de mise en scène » doivent toujours être validés par des exemples pris chez les aînés, comme un gamin qui demanderait sans cesse la permission de pouvoir être insolent. Gageons qu’un jour, il n’aura plus besoin de pères.<BR/><BR/>Quant à Vandekeybus, j’avoue mon ignorance n’ayant vu ni spectacle ni film du bougre. J’ai découvert hier la note que tu avais écrite sur lui, il y a deux ans. Ça devait promettre !Joachimhttps://www.blogger.com/profile/15813724911227011996noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-39644659138506918662007-04-27T06:07:00.000-07:002007-04-27T06:07:00.000-07:00Bonjour, juste une remarque/correction éventuelle ...Bonjour, juste une remarque/correction éventuelle : il me semble bien que Johanna Preiss danse effectivement sur une moquette épaisse "dans "Dans" Paris" ou alors c'était tellement dansé en effet que je l'ai rêvé!Croclothildehttps://www.blogger.com/profile/13912412605357824521noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-813526435016083318.post-7925642906357209782007-04-25T13:23:00.000-07:002007-04-25T13:23:00.000-07:00Le cinéma va souvent du côté de la danse, me sembl...Le cinéma va souvent du côté de la danse, me semble-t-il. Daney regrettait à la fin de sa vie de ne pas s'être suffisamment intéressé à la danse contemporaine qu'il découvrait sur le tard. Elle entretient tant avec le cinéma : L'inscription des corps dans l'espace, l'interaction avec l'environnement et les partenaires de jeu (si tant est que le réalisateur laissent à ces corps la liberté d'inventer leurs mouvements secrets au sein du cadre). Tout ceci est proche du "contact improvisation". Tu cites Honoré très justement. Son "Dans Paris" est pour moi un "film dansé" à part entière, même si l'on n'y danse pas. As-tu vu Blush de Wim Vandeykebus ? <BR/>Tu passes sous silence les comédies musicales car ce n'est pas ton objet ici. Mais je pense aux films de Ducastel et Martineau. En revanche, oublions Les Témoins et sa scène de danse collective du début. En même temps, ce qu'il y a de beau avec ces séquences dansées, c'est qu'elles sont très fragiles, pouvant varier entre sublime et ridicule. Un corps qui danse est toujours un peu précaire.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/03428462631381514079noreply@blogger.com